Terezin ou Theresienstadt en allemand. Villeforteresse construite à la fin du XVIIIè siècle, à quelques kilomètres au nord de Prague devenue fin 1941 un véritable camp de transit où les internés – hommes, femmes, enfants et vieillards, tous juifs – attendaient leur déportation vers les lieux d’extermination. Terezin ou l’antichambre surpeuplée d’Auschwitz. Lieu d’oppression, de maladie et de mort.
Terezin ou le théâtre de la liberté musicale. Véritable outil de propagande destiné à faire taire les rumeurs, le camp de Theresienstadt fut à plusieurs reprises l’objet de mises en scène, pendant lesquelles les nazis présentaient spectacles et concerts. Dans ces conditions de vie particulièrement terribles, bien des pièces musicales furent composées, puis souvent oubliées ou définitivement perdues… A travers la musique de ces compositeurs juifs, le Quatuor Debussy rend ici un hommage vibrant à ces hommes qui, du fond de l’innommable, ont continué à faire jaillir la musique.
« Le Quatuor Debussy, au coeur de la mémoire »
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